30 juillet 2006

Ca y est




J'ai fini mes calligraphies. Il ne reste plus qu'à les encadrer, et les exposer. En attendant, je vais passer mon permis de conduire, ça m'occupera. Et puis je fais de la basse aussi. Voila pour les nouvelles.

18 juillet 2006

L'éternelle avance du Japon sur l'occident...



Ne faisant pas les choses à moitié, j'ai entamé quelques recherches sur le zen et l'art japonais en général, afin de savoir de quoi je parle avec mes calligraphies.

Ce faisant, j'ai acheté une excellente anthologie : "mille ans de littérature japonaise", chez Picquier Poche. Cette anthologie couvre la littérature classique nipponne, du VIIIeme au XVIIIeme siècle. On y trouve des choses magnifiques (mais hélas pas Les notes de chevet de Sei Shonagon, dont Peter Greenaway s'est inspiré pour son film cultissime The Pillow Book ).

On y trouve entre autres Le roman de Genji, que certains spécialistes pensent être le tout premier roman au monde (XIeme siècle).

Mais ce qui m'a frappé, c'est le Le journal d'Izumi Shibiku, qui démontre l'avance millénaire du Japon sur l'occident. L'action démarre au printemps 1003 de notre ère. Izumi Shibiku etait la maitresse du prince Tametaka, mort l'année précedente. Le frère de ce dernier, le prince Atsumichi, essaie de la séduire...



"Alors qu'elle croyait la langueur en son coeur apaisée, elle reçut la lettre suivante, à l'expression raffinée :

Des propos échangés apaisent toute peine,
Ne mesestimez pas leur efficacité.

Emouvez moi. Racontez moi votre histoire. La nuit tombée, quand nul ne vous reconnait.

Elle traça alors :

S'il est vrai que parler apaiserait ma peine,
Qu'ajouter à cela, que mon être est fragile ?


(Le lendemain, le page du Prince apporte une nouvelle lettre)


Comment allez vous maintenant ? Rassurez moi.
S'il faut parler d'amours, oublions ceux du monde.
Car mon coeur ce matin est sans comparaison.


Elle répondit :

Je n'évoquerai pas les amours de ce monde :
Ma souffrance est nouvelle et n'a pas de mémoire.


(Plus tard encore)

(...) Il était trop déconcerté pour se résoudre à la voir. Le dernier jour du mois elle écrivit :

N'étouffe pas ton chant sous des sanglots rentrés
Oiseau du mois d'Avril au monde dérobé.



Occupé par de nombreuses visites, il n'aperçut que le lendemain le message laissé depuis la veille et répondit :

Les premiers chants feutrés dispensent la douleur
Mais tourné vers le ciel on espère la suite"



En bref, n'est-ce pas fascinant ? Alors qu'en Occident, on en était péniblement aux débuts de la chanson de geste, le Japon avec mille d'avance sur nous,

inventait la drague par sms, avant même l'invention du téléphone portable !!!




10 juillet 2006

Message à caractère informatif

Le démenagement à Saint-Denis s'est bien passé. Ai fait toutes mes démarches administratives. Ai commencé à reperer des endroits à Paname ou l'on peut boire comme un trou en écoutant de la bonne musique. Attaque une vingtaine de calligraphies cette semaine. Compte bien les exposer. Pense très sérieusement à monter un trio guitare-basse-batterie pour jouer du rock n' roll.

Si je ne vous parle que de futilités, c'est que pour une fois j'ai réussi à faire taire le mineur polonais que j'ai dans les gênes, et qui ne comprend pas qu'on puisse rester un mois sans travailler...Surtout qu'en plus, Paris en été pour trouver du boulot, bof... :)

...Et comme il me reste cinq minutes avant la fermeture du cybercafé, je vous mets cette curiosité : un portrait de Gustave Flaubert jeune. On comprend mieux pourquoi c'était un séducteur dans sa jeunesse, il n'a pas toujours été ce gros morse que l'on voit traditionnellement !! (En fait, il a contracté la syphilis en Egypte, et en ai devenu chauve et gros.)







...Vous ne trouvez pas qu'il a un faux air d'Edgar Poe ?