07 février 2006

Lien interessant : le dernier en date

L'Espiègle parle dans son blog de ce coin littéraire très sympa : sur coïtus impromptus, chaque semaine un thème est proposé, et libre aux lecteurs de pondre un petit texte dessus, qui est ensuite publié sur le blog. Au moment où je tape ces lignes, j'ai le brouillon du mien sur les genous, qui attend juste une conclusion (vous avez vu, je vous fait partager les affres de la création en direct-live !!! ). Je pense donc le livrer dans la soirée, le thème imposé est : trombone fatigué. Thème qui m' a franchement inspiré d'ailleurs !!!

Donc, message à mon fan-club : guettez l'apparition de ma prose sur coïtus !!!





Une heure plus tard...

Arg, j'arrive pas à faire marcher leur messagerie outlook...M'en fiche, en attendant, pour mon public, je vais interpreter la rue Lepic euh non, je veux dire, je publie en exclusivité mon texte intitulé :



Un trombone fatigué.





Il était une fois un trombone fatigué, et pour cause : il était malade. Or quand un trombone est malade, on dit qu'il souffre de thrombose. Notre trombone avait peur que sa maladie ne le fasse se déplier et n'être plus qu'un long serpent de cuivre, ce qui aurait mis un terme à sa carrière musicale. Le seul métier s'offrant à lui auquel cas, serait celui -misérable- de porteur d'eau, au dessous d'un évier quelquonque. Et l'idée de devenir une canalisation lui était très douloureuse, presque autant que sa maladie elle-même !!

Mais en quoi consistait sa maladie ?

Comme chacun le sait, une thrombose est l'obstruction d'un tuyau par un caillot sanguin. Ignoriez-vous que les trombones sont pourvus d'une circulation sanguine ? Oui ils sont vivants, car un souffle de vie vient les habiter ; les musiciens en sont la cause. Cependant, un trombone thrombosé s'en trouve bouché, et n'attire plus les foules. Et même si, de nature discrète, les trombones préfèrent oeuvrer en coulisse, il leur est necessaire de recevoir une bonne inspiration, ou plutôt une bonne expiration.

Que faire sans cette brise intérieure, se lamentait donc notre trombone ?

Heureusement, une brave femme-tronc, celle-là même chantée par Bobby Lapointe, la femme-tronc qui est si bonne, vint à passer, et se sentant une mystérieuse parenté avec l'infortuné instrument, le recueillit et le soigna à l'aide d'une décoction à base d'ail (qui possède des propriétés anticoagulantes). La bonne tronc, musicienne dans l'âme, adopta le trombone, et lui insuffla à nouveau la vie.

Moralité : nous avons parfois besoin du souffle des autres pour respirer.






PS : pourquoi la thrombose -avec un h-, est-elle la maladie du trombone -sans h- ? Voila de quoi raconter une autre histoire...

4 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Très drôle le "outlook" ! :-D

Pour publier ton texte il faut nous l'envoyer d'abord par mail en pièce jointe à contact.impromptus@free.fr en indiquant ton adresse blog et ton pseudo. ;)

07 février, 2006 22:34  
Blogger benoit said...

arf, merci bien, la patience en informatique n'étant pas mon fort...;)

07 février, 2006 23:11  
Anonymous Anonyme said...

Eh voilà, encore une femme pour astiquer les cuivres afin qu'ils re-luisent...

Le H de thrombose, viendou ? Question d'une simplicité simplississime : c'est le hasch (entre autres SONONI -> substances odorantes et non-odorantes non-identifiées) des souffleurs, ç't'affaire ! Leurs expirations étant chimiquement modifiées, des caillots d'obstruction se forment qui etc. etc.

C'est quoi le code pour un smileys qui tire la langue ?? :0)

Geai Tia_assez soufflet ??

08 février, 2006 00:44  
Anonymous Anonyme said...

bravo be, c'est digne(04) d'Arthur H

08 février, 2006 10:33  

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