13 février 2006

L'amour, c'est comme le combat aérien.




L'approche de la Saint-Valentin me rend d'humeur poétique...

Aussi, à l'usage des garçons lisant ce blog, j'ai décidé d'exposer mes vues sur l'amour, dont les règles ressemblent à s'y méprendre à celles du combat aérien.

Nous autres les hommes, sommes physiques et brutaux, nous fonctionnons à l'energie pure, tout cela est bien connu.

Or les femmes sont des êtres souples, agiles, fonctionnant à la subtilité, la chose est également de notorieté publique.

Or, si nous considérons les avions de chasse de la seconde guerre mondiale, nous constatons que :

- Les avions allemands et américains n'étaient pas très maniables, mais disposaient d'une bonne puissance moteur ; nous parlerons d'energy fighters.

- Les avions russes et japonais étaient de vrais avions d'acrobatie, mais plutot légers ; on parle dans ce cas d'angle fighters.

Pour les premiers, il était fortement déconseillé d'engager le combat en dogfight : en français combat tournoyant. Cela signifie en effet se mettre à tournoyer dans tous les sens, en essayant de coincer l'autre dans son viseur. C'est très joli à regarder. Les seconds étant de vrais cerf-volants, ils pouvaient se permettre de virevolter gracieusement autour des gros lourdauds, avec des petits rires moqueurs.

La meilleure solution pour, à défaut de gagner, du moins rester entier contre des Russes ou des Japonais, était de pleinement jouer sur la puissance : sachant que dans tout combat aérien quel qu'il soit, il est vital de CONSERVER L'AVANTAGE DE LA VITESSE ET DE L'ALTITUDE, il fallait alors se mettre hors de portée le plus loin et surtout le plus haut possible, et pratiquer du boom and zoom, c'est à dire : plonger en piqué, tenter sa chance en un seul passage, et quelque soit le résultat de l'attaque, profiter de l'energie accumulée dans la descente pour regagner de l'altitude vite fait.

De même, il ne faut donc pas se laisser entrainer à leur courir après en les serrant, sachant que leurs virages sont beaucoup plus secs, en deux coup de manche à balais on risque d'être emporté par son élan et de se retrouver tout bête, pendant que le gracieux adversaire sort de votre champs de vision, et finit par vous retomber dessus. Il faut amorcer de plus grands virages, plus distanciés, histoire de garder de la marge de manoeuvre.

Et au moindre pépin, grimper, grimper, et reprendre de la hauteur. Et ne jamais descendre au dessous de 400 km/h.


Et avec les filles ? C'est pareil.





(Le superbe Hawker Tempest mk V de l'illustration, qui est celui de l'as français Pierre Clostermann, a été dessiné par Al Bentley.)


4 Comments:

Anonymous Anonyme said...

j'aime quand tu met l'auteur des images, c'est bien.
mais? et les avions Français, c'est des mauvais coups?

14 février, 2006 00:54  
Anonymous Anonyme said...

La pauvre femme que je suis n'y entend rien, à toutes ces histoires d'avion, mais ça doit être parce que j'ai perdu mon ouïe lorsque le mur du son fut défoncé...?

Sinon, ça me rappelle cette blague :

For men, sex is like a car crash...
They're usually going to fast (imagine en avion !)...
There's a scream...
And then they flee the scene.
(encore plus rapidement en avion ?? mais puisque je ne comprends vraiment rien, moi...)

N'empêche, établir un parallèle avec des avions, ça donne un propos qui a de la hauteur, qui sait prendre de l'élévation. Finalement, t'as vu très très juste, bien trouvé, c'est très masculin tout ça ! ;)

14 février, 2006 03:10  
Anonymous Anonyme said...

Alors selon ta définition, les filles ne feraient que tourner autour des hommes sans jamais rester en place? Je suis d'accord pour l'image de la puissance et de l'agilité, mais est-il vraiment approprié d'utiliser deux engins ennemis ayant pour but de s'entredétruire comme métaphore représentant l'amour?

15 février, 2006 17:18  
Anonymous Anonyme said...

les femmes sont-elles des squales qui te tournent autour, prêtes à te déchiqueter?

18 février, 2006 01:15  

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