A une serveuse
Quel age avait-elle ? Autour de vingt-cinq ans. Son nez était petit, et s’épaississait au niveau du front. Son visage rond lui adoucissait ce profil grec, mais n’enlevait rien à son air volontaire. Ses cheveux blonds étaient regroupés en un chignon de travail, qui loin de rendre son apparence stricte, permettait d’apprécier toute la grâce de sa nuque. La particularité de ce bar était d’ouvrir à cinq heures du matin ; il était une dernière étape pour les fêtards et pour le personnel des pubs après la fermeture, ainsi fatalement que toute une faune interlope. Il n’y avait pas assez de tables pour justifier l’emploi de deux serveuses, mais assez pour en épuiser une. Cependant, elle travaillait avec efficacité.
Comme je vous admirais, vous qui saviez remettre les gros lourds à leur place, sans vous départir de votre sourire et de votre calme !!! Vous saviez leur faire comprendre clairement tout le ridicule de leurs intentions. Ils en ressortaient penauds, mais au moins n’étaient-ils pas déçus. Vous aviez l’air sûre de vous sans avoir l’air inaccessible, votre volonté d’être sympathique sans donner dans la séduction, m’avait précisément séduit. La fin de mes nuits blanches, et le début des journées qui s’ensuivaient s’en trouvaient mieux parties.
J’étais sous le charme de votre travail.
Et je n’espère pas vous tutoyer un jour, afin de ne pas gâcher notre relation professionnelle !
texte envoyé à coïtus impromptus.
Comme je vous admirais, vous qui saviez remettre les gros lourds à leur place, sans vous départir de votre sourire et de votre calme !!! Vous saviez leur faire comprendre clairement tout le ridicule de leurs intentions. Ils en ressortaient penauds, mais au moins n’étaient-ils pas déçus. Vous aviez l’air sûre de vous sans avoir l’air inaccessible, votre volonté d’être sympathique sans donner dans la séduction, m’avait précisément séduit. La fin de mes nuits blanches, et le début des journées qui s’ensuivaient s’en trouvaient mieux parties.
J’étais sous le charme de votre travail.
Et je n’espère pas vous tutoyer un jour, afin de ne pas gâcher notre relation professionnelle !
texte envoyé à coïtus impromptus.
2 Comments:
Le genre de personnes qui ne finissent que trop rarement dans notre panel de connaissances un peu proche.
Brillant texte.
merci !!! Je dirais plutot, de façon optimiste : le genre de personnes que l'on met longtemps à rencontrer...
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